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Santé,
mon capital

Docteur, que puis-je prendre pour être heureux ?
Prenez une décision.
 
À bien des endroits, notre société fonctionne à l’envers. Elle marche sur la tête, manquant de cohérence à tous les étages. Depuis le début de l’ère industrielle, l’électricité a peu à peu remplacé le foyer, déréglant ainsi le cycle circadien des sapiens sapiens ; la télévision puis les écrans ont bien endommagé les rapports sociaux ; le pétrole a tout envahi, dévastant tout, y compris les plasticités humaines. Notre chronobiologie naturelle, calée sur celle du soleil, est bafouée au nom d’une consommation toujours plus folle et polluante à souhaits.
Se mettre en retrait quelques jours, si possible au contact d’une nature préservée de tout, prendre du recul, observer, analyser, comprendre, reprendre son souffle, s’apaiser, envisager d’autres angles de vie, profiter d’une digitale détox, pourquoi pas mettre au repos quelques jours son système digestif (on est foutu on mange trop), accorder à son mental un répit bien mérité, calmer son “je”, rejoindre ses aspirations devenus bien ternes avec la vie qui passe, voilà ce que chacun de nous devrait faire de temps en temps. Comme une respiration nécessaire et utile à une possible métamorphose. 
Voilà, tout est dit. L’instinct de survie, sous le contrôle de notre cerveau reptilien, se définit par cinq verbes majeurs : s’alimenter ou jeûner, fuir ou combattre, se reproduire.  Le jeûne est un point géodésique à notre quête de sens. Comme un repère en plein brouillard. Comme un silence après tant de turbulences. Comme une lumière après tant d’incompréhensions. De ces inspirations successives apparaissent, comme des évidences, des décisions nécessaires et utiles au changement. Le vivant, quelle que soit sa taille, sa forme ou sa nature, connaît le jeûne car celui-ci fait partie intégrante de son patrimoine génétique.
Depuis environ 80 ans, d’abord en Russie puis en Allemagne puis en France, le jeûne est utilisé comme stratégie thérapeutique quand il est encadré par la médecine dite conventionnelle.
Le jeûne non thérapeutique, sous forme de courts séjours si possible encadrés, permet par ailleurs de rééquilibrer, en peu de temps, nos systèmes nerveux, hormonal et digestif. Il améliore sans conteste notre terrain. La pratique du jeûne, vieille comme le monde, retrouve enfin ses lettres de noblesse, notamment auprès des médias et du grand public. Il a une véritable utilité sociale. Cette pratique devrait être recommandée par tous les médecins et tous les ministères de la santé des pays dits riches donc “diabétisés”. Le jeûne améliore la qualité du sommeil ; ce dernier redevient comme par magie récupérateur. Les ronflements disparaissent rapidement, le bruxisme s’amenuise, on a même vu des apnéistes du sommeil remonter à la surface… 
 
Nos problèmes ne se résolvent ni dans le frigo ni dans la cave
En jeûne, on peut effectivement avoir envie de manger. Mais étonnamment, on n’a pas faim. Distance est prise avec l’alimentation et avec quelques éventuels troubles du comportement alimentaire. On prend conscience très rapidement que nos problèmes ne se résolvent ni dans le frigo ni dans la cave. Le jeûne est une opportunité de conscientiser nos rendez-vous routiniers, parfois intimes parfois sociaux, qui deviennent avec le temps addictions puis dépendances. Se défaire des unes ou des autres est un combat au quotidien : le jeûne hydrique sans nul doute est un point de départ incontournable. Un tremplin. Le jeûne révèle en effet, parfois de manière brusque, que nos plaisirs sont bien souvent conditionnés par des promesses que l’on nous fait ou que l’on se fait à soi-même. À l’aube de l’avènement de l’IA, oui, nous sommes toujours des êtres pavloviens, à la recherche de contentements furtifs mais répétés. Dans une ambiance féministe exacerbée, j’observe que même les femmes ont appris à remuer la queue et à y trouver du plaisir. L’alcool, qu’il soit social, mondain, intime, rituel, n’est pas sexué ; il a envahi les espaces publics d’une société certes mondialisée et ô combien alcoolisée. Nous sommes tous conditionnés par des plaisirs qui n’en sont pas vraiment, mais la sérotonine est là pour nous déculpabiliser ; et surtout nous pousser à une récidive jouissive au nom d’une liberté contrôlée ou d’une convivialité bourrée d’artifices et de codes. L’alcool n’est qu’un exemple banal d’une société uniformisée, normalisée et banalisée. 
 
Mon capital santé comme investissement majeur
 
Mon corps n’est pas une poubelle
Définitivement, nos corps ne sont pas des poubelles. L’image est forte, certes, mais ô combien parlante. Comportements d’achat, comportements en matière de cuisson, puis de mastication, puis de digestion, puis de défécation. Quand allons-nous cesser d’acheter des produits alimentaires favorisant un encrassement général de notre organisme ? Quand allons-nous cesser certains comportements délétères favorisant l’oxydation de nos cellules ? Quand allons-nous cesser de nous faire du mauvais sang ou de la bile ? Quand allons-nous cesser d’avoir mal dans nos articulations acidifiées ? Quand allons-nous cesser d’être à l’origine de nos propres maux ? Quand allons-nous cesser d’être en carence de vitamines, d’oméga 3 et de tant d’autres oligo-éléments ? Quand allons-nous décider d’éteindre les poussées inflammatoires puis les flambées infectieuses ? Quand allons-nous respecter les fondamentaux incontournables pour maintenir sa condition physique et rester opérationnel intellectuellement ? Quand allons-nous mettre fin aux guerres intestines qui se jouent dans notre ventre ?
Ah le ventre !  Tout vient du ventre ou presque, clamait haut et fort Danièle FESTY. Toutes les maladies mentales naissent dans les intestins, écrivait Philippe PINEL en 1807. Toutes les maladies naissent dans les intestins, assurait Hippocrate 400 ans avant JC.
Sortir les poubelles
Utiliser à bon escient, de manière préventive, l’hygiène intestinale, participe pleinement à la bonne santé de l’individu : quand on veut nettoyer correctement sa maison, on commence en général par sortir les poubelles…
Reprendre les clefs du camion
Digérer ses émotions enfouies, passées ou présentes, celles qui polluent et pourrissent notre quotidien, celles-là mêmes que nous sommes les seuls à nourrir. Le jeûne est idéal pour cela. Les épreuves que la vie nous a imposées et qui ont bouleversé notre réalité ont fabriqué peurs, tristesses et colères. Elles ont en outre généré en chacun de nous une angoisse existentielle : “que vais-je devenir ?”. Cesser de se faire du mauvais sang ou de se faire un sang d’encre, de se mettre la rate au court bouillon, de se laisser envahir par la colère ou de plonger dans une colère noire ; ne pas autoriser la tristesse submerger nos jours et hanter nos nuits, refuser à nos peurs de prendre le contrôle de notre vie et de notre ventre (la peur au ventre, avoir les intestins noués), ne pas se miner l’intérieur. 
Va te laver tu pues
Découvrir que nous possédons deux types de glandes pour évacuer, par les pores de la peau, deux transpirations bien différentes en matière de déchets. Les glandes sudoripares quand la transpiration est active (sport, ménage, opération bois, etc.), les glandes sébacées quand la transpiration est passive : fièvre, bouffées de chaleur, sauna ou hammam, obésité sous une chaleur de plomb. Dans le premier cas, la transpiration est salée et odorante, dans le second, elle est abondante, non salée et sans odeur.
 
L’excès est mauvais en tout
Entendre que le sucre et le sel, consommés en excès, seront transformés en graisse blanche pour le premier et en cristaux pour le second. Le sucre est une bombe à retardement : gare à la stéatose hépatique non alcoolique autrement appelée maladie du foie gras ou syndrome métabolique. Le sel augmente la tension artérielle, participe à la rétention d’eau. Sel et sucre sont puissamment acidifiants et addictifs. Ce n’est pas un hasard si leur combinaison sucrée-salée obtient un tel succès, aussi bien auprès des grands chefs que des industriels non scrupuleux qui inventent chaque jour de nouvelles recettes : les chips en sont un triste exemple. Je donne ici à triste son sens latin. Il suffirait de cesser d’acheter ces produits nocifs pour qu’ils arrêtent de se vendre. À voir la taille des rayons dédiés aux chips dans les supermarchés, je crois bien que le combat est perdu. Les chips, comme l’alcool, ont envahi la planète. Il paraît qu’il en est de même pour la drogue, la violence et la bêtise.
 
La santé, une valeur refuge
Dans une humanité en proie au doute, à la peur, à la violence, nul n’échappe aux stress oxydatifs. Prendre soin de soi au quotidien devient essentiel. Comme une valeur refuge. Comme un job à plein temps. Le vieillissement est naturel, l’encrassement cellulaire et tissulaire inévitable. Hippocrate, toujours lui, disait à ce propos : “Quand le corps est chargé d’humeurs, faites-lui supporter la faim parce que le jeûne purifie le corps”. 
 
Paradoxalement, c’est en me dépensant que j’investis le mieux dans mon capital santé
 
Burn in et burn out
Le jeûne invite à vous écarter de vos résistances au changements, oublier vos peurs, vous éloigner de vos zones de confort. Il vous invite à regarder devant, à entraîner vos capacités d'adaptation et de désadaptation, à remettre du lien entre vous et ceux qui vous entourent. Le jeûne est un tremplin vers un renouveau salvateur. Il devient opportun et sûrement capital pour la plupart d’entre nous de reconsidérer sa vie sous un autre angle. Le jeûne hydrique aide à cela. Investir dans SA métamorphose devient une obligation vitale, au risque sinon de sombrer d’abord dans un burn in durable puis de s’effondrer dans un burn out soudain, bien souvent fatal.
 
Cétogénèse et néoglucogenèse
 
Jeûner est physiologiquement possible grâce à deux fonctions essentielles du  foie (cétogénèse et néoglucogenèse) et grâce aux mitochondries, centrales énergétiques de nos cellules. L'ensemble des systèmes de l'organisme recouvre rapidement leur équilibre. Le jeûne hydrique sans sucre ajouté aura des effets bénéfiques sur les troubles suivants (liste non exhaustive) : constipation, maux du ventre, ballonnement, selles molles, eczéma, psoriasis, urticaire, démangeaisons, addictions : sucre, tabac, alcool, café, etc., envie irrépressible de sucré ou de salé, perte ou trouble du sommeil, syndrome métabolique ou NASH, hypertension artérielle, surcharge pondérale, diabète de type II, parasitose, candidose, irritabilité, asthme. La candidose fera l’objet d’un prochain article.
 
Les bienfaits les plus souvent exprimés sont : 
    • Une sensation de grand nettoyage de l’organisme, notamment au
    niveau du ventre
    • Une perte de poids et de graisse, notamment au niveau du ventre
    • Un bien meilleur sommeil
    • Un moment privilégié pour soi, comme un cadeau que l’on s’offre
    • Un corps remis en ordre de marche
    • Un mental apaisé
    • Des addictions qui n’en sont plus
Bref, on sort de cette parenthèse enchantée et encadrée en pleine forme physique et mentale, avec à nouveau l’envie d’avoir envie.
Payer pour ne pas manger
Le jeûne hydrique sans sucre ajouté a été et est préconisé par toutes les médecines et philosophies du monde - naturopathie, médecine traditionnelle chinoise, médecine ayurvédique indienne, bouddhisme, hindouisme, hygiénisme. Jeûner est une épreuve du corps, au même titre que le froid, le sport, le chaud, l’humide, le sec, etc. Si dans votre esprit le jeûne se limite à cesser l’alimentation, alors restez chez vous, pratiquez le jeûne intermittent, ça ira très bien comme cela. La mode est un éternel recommencement… Rester dans l’ignorance de son corps et du fonctionnement de son organisme est un droit inaliénable et bien légitime.
 
Pouvoir boire et manger de tout
En cas d'escapades conviviales prévues ou imprévues, il est essentiel de savoir anticiper ou réagir à de tels évènements. Oui, on peut manger et boire de tout. Il faut juste acquérir les réflexes qui aideront l’organisme à supporter ces déséquilibres ponctuels. D’une manière générale, l’alimentation sera variée, équilibrée, colorée, locale et la boisson consommée majoritairement sera l’eau plate sans bulle.
 
Ortho ou para ?
Le jeûne, dans le sens détox du terme, ne peut opérer qu’en mode parasympathicotonie. Le sommeil, la digestion, la défécation, la détox ne se déclenchent que lorsque vous êtes calme, zen, serein, tranquille, cool. Pour aborder une bonne digestion, il vaut mieux siester que se lancer dans un marathon. Pour déféquer correctement, il est préférable d’être confortablement assis(e) sur son trône plutôt que de courir vite afin d’éviter la morsure d’un chien belliqueux. De même, pour bien digérer puis bien déféquer, il est impératif qu’en amont, la mastication soit lente et sereine afin que la bouche (qui a des dents) pré-mâche le travail de l’estomac (qui lui n’a pas de dents). 
Associé à la randonnée pédestre et aux soins du corps, le jeûne révèle l’importance d’une respiration profonde, l’importance d’un coucher tôt, l’importance de la pratique d’activités physiques oxygénées quotidiennes. J’aime à dire que tout le monde peut jeûner mais que le jeûne ne convient pas à tout le monde. J’aime à dire qu’il vaut mieux être encadré(e) par un professionnel de la chose afin d’éviter certains écueils. Jeûner présente en effet quelques contre-indications. Au cours d’un jeûne hydrique sans sucre ajouté, deux crises sont possibles et quelques désagréments peuvent surgir, sans crier gare. Seul un encadrement professionnel saura accompagner ces quelques éventuels mauvais quart d’heures à passer. Choisir un centre où jeûner est difficile. Tous les prix sont dans la nature ; les prestations annoncées doivent répondre à vos exigences et à vos attentes : le bouche à oreille reste probablement le meilleur des marketing.
 
Je suis parce que j’éprouve
S’éprouver soi-même. Et cheminer. “Je suis parce que j’éprouve”. Le jeûne hydrique, le froid, le sport, le yoga, le voyage, peu importe le sujet, que chacun trouve la sérénité dans les activités qui conviennent à son corps, que la vitalité imprègne chacune de nos cellules. Oui, restons vivants ! Ne laissons pas la maladie accélérer un processus déjà bien naturel… Apprenons à jeûner avant que la maladie ne nous fasse perdre l’appétit. 
 
Pour débuter votre parcours vers une santé intégrative, on ne peut que vous recommander l’immersion dans le livre “Quand le ventre se prend (pour) la tête”.
Pour commander : www.jeune-vitalite.com
 
Christian Boniteau / This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
 
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